Ville de Itahari

Itahari

Cette municipalité est l'une des trois municipalités du district de Sunsari Kosi. Elle est située au sud dans la région du Teraï au Népal oriental. Située à la jonction du transport principal de l'est du Népal, en étant à la fois le centre de l’autoroute ouest-est, dit « Mahendra » et de l’autoroute nord-sud appelée Koshi, Itahari est en effet une ville qui connaît depuis quelques années une croissance remarquable. Au moment du recensement de 1991 au Népal, on calculait une population de 26.824 personnes vivant dans 5135 foyers individuels. Par ailleurs, les principales rivières de Itahari, soit la Sunsari, la Tengra et la Budhi, donnent lieu aux zones humides naturelles de la région. Itahari se rapproche beaucoup de la jungle mixte, généralement connue comme «Charkoshe Jhadi » située au nord.Ce fameux endroit à visiter lors de votre voyage, offre un refuge idéal pour les oiseaux ainsi que pour de nombreux animaux sauvages tels que les tigres, les éléphants, les porcs sauvages, les singes, les renards, etc.

Économie de Itahari

Dans quelques années, la ville de Itahari pourra se développer suffisamment afin d’atteindre les frontières de Dharan. Propre, verdoyante et commerciale, la ville de Itahari possède des rues qui ressemblent à des boulevards. Elle devint une ville commune en 2053 BS. et Sarbadhoj Sanba du PCN-UML fut le premier maire à être élu pour la municipalité. La ville a aujourd’hui un énorme potentiel pouvant la désigner tel le pôle des affaires du Népal, puisqu’elle se trouve en plein milieu des plus grandes et importantes villes du pays. Tous les résidents des banlieues, plus ou moins loin de la ville, dépendent de Itahari pour le « business » des entreprises qui s’y produit. Un nouveau parc d'autobus a été récemment instauré et la ville est fière d’offrir un service de qualité et de fiabilité. La station est l'une des plus grandes ères d'autobus dans tout l'est du Népal et permet aux passagers de tous les coins du pays de voyager plus facilement. La municipalité d’Itahari compte neuf sièges, ce qui est plutôt rare pour une municipalité au Népal. Le bureau de la municipalité se trouve dans l’est de la ville, muni d’un lac resplendissant à ses côtés. Ce dernier appelé Mechi Kali Pokhari, loge en son milieu un Shish Mahal, soit une « maison de verre », en français, inaugurée par le président Madhav Kumar Nepal. On peut y observer des statues de bois qui reflètent le caractère artistique des résidents d’Itahari. Au fond du lac, il y a aussi un bâtiment jaune, construit à l’époque avec l'aide du roi de Luxembourg.

Avec une superficie d’environ 8 730 hectares, la ville se veut tout de même petite. Toutefois, suivant l'année financière 2056/57, on envisageait d’atteindre une population de 33874. Aujourd’hui, contre toutes attentes, la population de la ville a rapidement augmenté s’élevant maintenant à plus de 150 000. Plusieurs supermarchés stimulent encore l’activité économique de la région. Le premier grand magasin de l'est du Népal fut officiellement ouvert il y a plus de 10 ans, à Itahari, par Monsieur Ramesh Tamrakar et comptait une marchandise de près de 50 000 produits.

SOS Children's Village Itahari, une ONG oeuvrant en faveur des orphelins et des enfants abandonnés est reconnu au Népal au sein des domaines des soins aux et des droits des enfants. Aussi, divers autres projets ont été mis en place pour les citoyens, comme la construction de centres d’accueil pour les sans-abri et un système de micro-crédit pour les entrepreneurs.

Bientôt Itahari grandira davantage et deviendra la plus grande ville du Népal. De plus en plus prospère commercialement, elle a assisté à l’inauguration de succursales de la plupart des grandes banques du Népal en son territoire. Il n’est donc pas très étonnant que le mode de vie de Itahari est de plus en plus dispendieux. Avec la multiplication des cultures au sein de la ville, les débats et les luttes contre les activités anti sociales se manifestent plus ouvertement.Une présence importante de travailleurs du sexe s’y fait également sentir ainsi qu’une montée des activités de gangs à la tête de la ville se transforme presque en zone de guerre violente. La consommation de drogues chez les jeunes a également un impact sur ces mouvements de gang. La frontière ouverte avec Biratnagar s’avère une bonne opportunité pour les toxicomanes de continuer à se droguer. Néanmoins, l'éducation donnée aux jeunes leur est adéquate, tout comme l’avait été pour les vieux gangsters qui sont aujourd’hui plus conscients de l’illégalité de ces activités.