Régions du Népal

La région des Montagnes du Népal

La région de montagne, nommée Parbat en népalais, se situe à 4000 mètres ou plus au-dessus du niveau de la mer, au nord de la région des Collines (Hill). La région de montagne représente la partie centrale de la chaîne himalayenne, originaire de la région de haute altitude appelée le Pamir, située en Asie centrale. Son paysage naturel inclut le mont Everest et sept autres régions des dix plus hautes crêtes du monde, représente aussi l'habitat légendaire de la créature mythique, le Yéti, ou communément appelé l’abominable homme des neiges. La ligne de neige se produit généralement entre 5.000 et 5.500 mètres. Par ailleurs, la région est surtout caractérisée par des mauvaises conditions climatiques et topographiques accidentées et l'habitation de l'homme et les activités économiques demeurent extrêmement limitées et difficiles à soutenir. En effet, la région n’est que très peu peuplée, et peu importe l'activité agricole qui y existe, chacune d’elles se concentre principalement dans les basses vallées bordant les bassins fluviaux, tels que la haute vallée de Kali Gandaki.

Au début des années 1990, le pastoralisme et les échanges entre les habitants des montagnes s’avéraient une activité économique courante. En raison de leur forte dépendance à l'élevage et au troc, la transhumance ne pouvait être évitée. Alors que les éleveurs déplaçaient leurs abris temporaires dédiés aux animaux, qu’ils appellent Goth, en conformité avec les rythmes climatiques saisonniers, les commerçants se déplacèrent également dû aux variations saisonnières entre les hautes et les basses terres. Ils s’y installèrent afin de commencer à acheter et vendre des biens et des produits afin de générer des revenus et à assurer l'approvisionnement alimentaire.

La région des collines (Hill) du Népal

Située au sud de la région des montagnes, la région des collines (Hill), appelée Pahar en népalais, s’élève en moyenne entre 1.000 et 4.000 mètres d'altitude. Cette région comprend la vallée de Katmandou, soit la zone la plus fertile et urbanisée du Népal. On retrouve donc deux gammes principales de collines principalement connues sous le nom Lekh Mahabharat et Churia Range, qui occupent la région. En outre, il existe plusieurs vallées inter montagnardes à découvrir lors d’un voyage au Népal. Bien qu’elle soit isolée géographiquement et qu’elle doit faire face à un potentiel économique limité, la région des collines a toujours joué le rôle du centre politique et culturel du Népal, avec un pouvoir de décision centralisé à Katmandou, capitale de la nation. En raison de l'immigration provenant du Tibet et de l'Inde, les chaînes, de collines, représentaient historiquement la zone la plus densément peuplée du Népal. Comme elle ne connut jamais une forte émigration, la région comprend aujourd’hui la plus grande part de la population totale du Népal.

Même si les régions situées en plus haute altitude (au-dessus de 2500 mètres) ne sont que très peu peuplées en raison de difficultés physiographiques et climatiques, les basses collines et les vallées restent toujours densément peuplées. Le paysage de colline qu’on y retrouve lors d’un voyage au Népal est comparable à une mosaïque naturelle et culturelle, façonné par les forces géologiques et l'activité humaine. Les collines, aménagées par des mains humaines tel un complexe massif de terrasses, ont été largement cultivées et rendues accessibles à tous.

Comme la région des montagnes, la région de collines s’avérait une zone à déficit alimentaire dans le début des années 1990. Bien que l'agriculture était l'activité économique prédominante combinée avec l'élevage, l’alimentation, et la migration de travailleurs saisonniers dans la région. Aussi, la grande majorité des ménages vivant dans les collines étaient propriétaires des terres, qui ne produisaient que l’essentiel pour leur propre ménage. La mauvaise conjoncture économique causée par le manque de terres a été aggravée ensuite par la courte saison de croissance, un phénomène dû sans aucun doute à l'impact climatique de l’altitude élevée de ces parties de la région. En conséquence, la capacité d'un agriculteur de collines pour des cultures multiples a été limitée. Les familles ont donc du se restreindre à s'adapter à la marginalité, ainsi qu’à la saisonnalité de leur environnement, en cultivant leurs terres seulement quand ils le peuvent et en élevant de plus en plus tout ce qui pouvait survivre. Le chercheur B. Bishop faisait aussi remarquer que «à mesure que diminue la productivité des cultures avec l'altitude, l'importance de l'élevage à la chasse tente de subsister et continue d’exister. Pour la majorité des Bhotia, ce peuple qui habite les hautes terres, il semble évident que l'agriculture animal d'élevage supplante en « importance », face à la cueillette ou à la pêche. Pendant la saison morte, lorsque la météo ne permettait pas l’agriculture, les habitants des collines, généralement devenus des migrants saisonniers, se livrent au travail salarié au plus grand nombre d’endroits possibles afin de trouver les moyens avec quoi compléter leur maigre production agricole. Toutefois, la dépendance à l'égard des activités non agricoles était beaucoup plus prononcée chez les gens habitant la montagne de ceinture écologique (région des montagnes.)

La région du Teraï

Topographiquement parlant, la région des montagnes et la région des collines contrastent complètement avec la région du Teraï. Cette dernière représente une ceinture des basses terres tropicales et subtropicales planes et pluvieuses qui s'étend le long de la frontière indo népalais, en parallèle avec la région des collines. Le Teraï constitue la prolongation du nord de la plaine du Gange en Inde, en commençant à environ 300 mètres au-dessus du niveau de la mer, s’élevant jusqu’à environ 1000 mètres au pied de la chaîne Siwalik. La région du Tarai comprend plusieurs vallées (DUN), comme le Surkhet et les vallées Dang dans l'ouest du Népal ainsi que la vallée de Rapti (Chitwan) dans le centre du Népal.

Le mot Tarai, terme dérivé de la langue persane, signifie «humide», et caractérise surtout la région d’un climat humide et chaud. Cette dernière a été fondée près de trois rivières principales qui depuis peuvent l’alimenter: la Karnali, la Kosi et le Narayani (Inde Gandak River). Grâce à ses forêts denses s’étalant sur plus de 10 kilomètres de large, la région fut utilisée autrefois comme une frontière défensive par les dirigeants du Népal, pendant la période du Raj britannique (1858-1947) en Inde. Dans le passé, la malaria infestait ces forêts denses, appelées à l’époque Khose jari tandis qu’aujourd’hui le Teraï et ses terres frontalières, en tant que destination interne la plus populaire, accueillent les paysans des régions des collines et des montagnes afin qu’ils puissent se réinstaller.

Auparavant, grâce aux terres forestières commercialement exploitables, le Teraï demeurait la plus riche région du Népal au niveau économique. Dans l'ensemble, les résidents du Teraï jouissaient d'une plus grande disponibilité de terres agricoles à cause du relief généralement plat de la région, drainée et nourrie par les trois principales rivières qui l’entourent. Cependant, au début des années 1990, les forêts ont été détruites à cause de la demande croissante de bois et de terres agricoles.

Pokhara:

Deuxième ville en importance du Népal, Pokhara ravit les voyageur avant leur départ pour un trek dans l’Annapurna. Venez découvrir les charmes de Pokhara

Katmandou et la vallée de Katmandou:

Bandipur:

Parc national de l’Annapurna:

Chitwan National Park:

La Parc National de Chitwan est l'endroit parfait pour observer la richesse de la faune népalaise. On peut y faire des safaris et découvrir la région de plusieures façons différentes. Cette dernière offre bon nombre d'hotels. Les visiteurs s'entendent pour dire que la meilleure période pour visiter le parc national de Chitwan est Janvier et Février. Dans la région de Chitwan on retrouve deux rivière: Narayani et Rapti. Elles sont aussi l'hôte de plusieurs animeaux en danger de disparition. Les amoureux d'ornithologie seront ravis d'apprendre que l'endroit est un paradis pour l'observation des oiseaux. On a identifié 559 espèces différentes dans la grandeur du parc. La parc National de Chitwan accueille environ 130 000 visiteurs à chaque année, dont une bonne partie de népalais. C'est en 1973 que la région fut déclarée Parc National. Elle est l'une des attraction les plus prisé par les touristes en grande partie à cause de son accessibilité par voie terrestre ou aérienne. En effet, on peut facilement y accéder de Pokhara et de Katmandou après quelques heures de routes. Sauraha est une destination touristique importante et l'une des 9 portes d'entrées pour le parc national de Chitwan. Cette région à l'extérieur de Chitwan offre plusieurs hotels dont 3 hotel de luxe.

Activités à faire dans le parc National de Chitwan: Laver les éléphants, Conduite dans la jungle, Canoe, Marche dans la nature, Découverte de la culture Tharu. Ne surtout pas manquer le "Elephant Breeding Center" et le "Tharu cultural Museum". Le point le plus haut de Chitwan est Siraichuli (1945m) où vous pourrez observer le levé/couché du soleil par temps clair.